portraits en images
En complément de l'étude du portrait de Javert dans les Misérables et l'apprentissage des principales figures de style (comparaison, métaphore, personnification, anaphore...), les élèves ont écrit des petits portraits physiques pour s'approprier ces images.
Clara
Elle savait qu'elle n'était pas très belle
Elle savait que sa démarche ressemblait à celle d'un éléphant
Elle savait que sa voix de casserole ne plaisait pas
Elle savait que ses cheveux tels une crinière de lion n'étaient pas bien coiffés
Mais elle savait aussi que son regard océan allait noyer les gens
Cyrielle
Il m'observa tel un hibou dans la pénombre de la nuit. Sa démarche de prédateur me fit tressaillir. J'aperçus alors un jeune homme à la peau claire et aux yeux pétillants comme le reflet de la lune dans l'eau. Sa chevelure tournoyait dans le vent telle le feuillage d'un arbre en plein courant d'air. Son regard fuyait sur la végétation qui nous entourait.
Mathilde
Mes yeux se plongeaient dans ton regard d'émeraude pendant que tu t'avançais vers moi avec ta démarche de fauve à l'affût d'une proie. Tes cheveux couleur de printemps semblaient sentir si bon, être si doux, si libres dans le vent que j'avais envie d'y égarer mes mains. Ton visage illuminé par un sourire enchanteur était reconnaissable entre mille.
Et tes lèvres aussi douces que la peau d'un bébé, bientôt posées sur les miennes, juste le temps que tu viennes à moi.
Antoine
Toi
Tu illumines mes jours de tes yeux qui brillent comme un feu de joie.
Ton visage d'ange me donne le sourire et il n'y a pas que cela puisque tout est magnifique chez toi, tes jambes, tes cheveux, ta bouche...
Devant toi la déesse, les arbres s'abaissent.
De haut en bas tu es parfaite et la flamme qui est en moi jamais ne s'éteindra parce que je suis fou, fou de toi!
Lucie
Elle se tenait là, telle un spectre dans le crépuscule d'été. Se cheveux terre de sienne brûlée flottaient à la manière des nuages dans le ciel. Ses yeux saphir luisaient, et l'on aurait dit de véritables pierres précieuses. Elle s'approcha, ses doigts aussi souples que des lianes coururent sur ma peau de braise, et de ses lèvres pulpeuses comme une orange sanguine s'échappa un cri de plaisir. je pressai ses seins fermes et m'enivrai de son doux parfum. Elle était à mes yeux plus belle encore que Venus et savait donner à un homme un amour aussi éphémère et léger que le vent.